Rapport d’étape du Conseil national de la médiation (juin2023-Novembre 2024),114p.


« Le Conseil national de la médiation a été institué par la loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire. Il comprend quelque 40 membres, choisis par le ministère de la Justice comme interlocuteurs sur la médiation, sous la dynamique présidence de Frédérique Agostini. Installé fin juin 2023, ce Conseil a rendu public le 12 décembre 2024 son premier rapport d’étape, avec un premier ensemble d’avis, de recommandations et de préconisations.

Le travail du CNM, au cours de sa période d’activité de 18 mois, s’est développé avec énergie autour des points suivants : définition de la médiation, déontologie, référentiel de formation, listes de médiateurs dans les cours d’appel, réglementation de la médiation. Ces différents sujets ont été travaillés avec l’apport de nombreux contributeurs extérieurs au CNM, français comme étrangers. Les deux représentants du Syndicat professionnel des médiateurs SYME au CNM, Jean Rooy (titulaire) et Jean-François Pellerin (suppléant), ont pris toute leur part dans ces réflexions. (Extrait syme.eu du 16/12/2024)

Rapport à consulter sur https://www.syme.eu/articles/165940-le-premier-rapport-du-conseil-national-de-la-mediation

« Médiateurs, conciliateurs : quand y recourir et à quels prix ? » par Nathalie Coulaud (lemonde.fr)


« La médiation permet de régler des conflits et d’éviter une action en justice. Elle est devenue obligatoire pour les petits litiges.

(…)

La loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme de la justice a imposé une tentative de règlement amiable pour les litiges dont l’indemnité n’excède pas 5 000 euros. Ces dispositions concernent tous les litiges, qu’il s’agisse des conflits de voisinage, d’un impayé, d’un problème lié à la consommation, avec un artisan ou entre un propriétaire et un locataire.

Le juge, en matière pénale ou civile, peut également imposer une médiation à toutes les parties, même si le seuil de 5 000 euros est dépassé. Un décret du 11 mai 2023 prévoit cependant quelques exceptions, notamment en cas d’urgence ou d’indisponibilité d’un professionnel de la médiation dans les trois mois.

Les litiges sur la consommation

La profession de médiateur n’est pas réglementée, même si des formations et des diplômes existent. Tout le monde peut donc s’improviser médiateur avec le risque pour l’usager de tomber sur un professionnel qui n’est pas compétent. Pour être certain de choisir le bon interlocuteur, il est conseillé de se rendre sur les sites des associations de médiateurs ou de la Fédération française des centres de médiation. Il est aussi possible de passer par des notaires, des avocats ou des commissaires de justice, qui développent une activité de médiation depuis quelques années. » (Extrait de lemonde.fr du 14/12/2024)

En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/argent/article/2024/12/14/mediateurs-conciliateurs-quand-y-recourir-et-a-quels-prix_6447697_1657007.html

Webinaire CEMA : « La médiation de projet, nouvel Eldorado des organisations ? » avec Myriam Bacqué, médiatrice Maison de la Communication – La Rochelle, membre du Conseil National de la Médiation, le 21 janvier 2025, de 18h30 à 20h


inscription gratuite sur https://lnkd.in/eC-vedPT