Gabon : Suspension de la grève chez Comilog, réouverture des négociations et médiation du ministre du Travail (gabonreview.com)


« Dans une communication, du 5 décembre, signée par les principaux représentants des six syndicats de la Comilog, ils ont fait savoir que la grève déclenchée 48 heures plus tôt est suspendue. Les syndicalistes évoquent le fait que le ministre du Travail et de la Lutte contre le chômage, Adrien Nguema Mba, qui s’est d’ailleurs rendue à Moanda pour s’entretenir avec les travailleurs, conformément aux articles 392 et 406 de la loi n°022/2021 du 19 novembre 2021, lui permettant de s’autosaisir du dossier pour médiation.

À ce propos les syndicalistes font savoir que «la médiation, sous la direction du ministre du Travail, va se dérouler du vendredi 6 au mardi 10 décembre 2024». »- Désiré-Clitandre Dzonteu – (Extrait de gabonreview.com du 6/12/2024)

En savoir plus sur https://www.gabonreview.com/comilog-suspension-de-la-greve-reouverture-des-negociations-et-mediation-du-ministre-du-travail/

Négociation collective : (I) L’Art du compromis. (Un bel anniversaire !) par Christian Thudéroz (2020) le 6 décembre 2024


« (Je reproduis ci-dessous la retranscription de mon propos lors d’une table-ronde organisée dans le cadre de l’évènement-anniversaire des 80 ans de la confédération CFE-CGC, tenu à Paris jeudi 28 novembre 2024. Un grand merci aux organisateurs pour m’avoir permis de participer à une table-ronde sur un thème – l’art du compromis – jusqu’alors peu usité dans le mouvement syndical français. C’est pourtant, je pense, de sa capacité à nouer des compromis efficients et innovants (avec les patronats organisés, au niveau national et des branches ; avec les employeurs dans les entreprises, les hôpitaux et les administrations) que dépend une grande part de sa revitalisation… Christian Thuderoz).

Question : Quelles sont, pour vous, les vertus « philosophiques » du compromis ?

Commençons par définir le compromis. Je vous propose la définition suivante : la mise en compatibilité d’options rivales – ou plutôt présentées comme rivales. Un compromis possède trois caractéristiques : 1) Il est fondé sur des concessions réciproques (c’est-à-dire : sur des renoncements à des préférences, de type « Je voulais 100, je me contenterai de 75 ») ; 2) Il s’agit d’un engagement réciproque ; c’est donc, littéralement, un cum promissus, « avec promesses » : chacune des parties promet à l’autre de faire ce qu’elle a dit qu’elle fera. Enfin, 3) cet accord est tourné vers le futur, vers un avenir commun : on ne noue des compromis qu’avec des voisins, des pays frontaliers, des clients ou des fournisseurs, etc., bref, des personnes avec qui nous devons vivre ensemble… (Extrait

Article à lire sur https://thdz-negociationcollective.org/2024/12/06/i-lart-du-compromis-un-bel-anniversaire/

« Directeurs juridiques : 10 mauvaises raisons de ne pas utiliser la médiation en cas de litige » (cmap.fr)


« La médiation reste encore trop méconnue, alors qu’elle offre de nombreux avantages pour résoudre les litiges : rapidité, confidentialité, coût limité et suppression de l’aléa judiciaire.

Cependant, certaines idées reçues freinent encore son adoption.

💡 Dans son dernier article, Jean Luc Petit, médiateur CMAP – Médiation et Arbitrage, met en lumière les obstacles auxquels peuvent être confrontés les directeurs juridiques et explique pourquoi ces réticences ne devraient pas freiner l’utilisation de la médiation.

Voici les 10 mauvaises raisons que l’on entend souvent :
1.     Je ne connais pas la médiation.
2.     Nous n’avons pas besoin d’un tiers pour négocier.
3.     Les enjeux personnels internes à l’entreprise sont trop forts.
4.     L’antagonisme est trop fort.
5.     La médiation est un aveu de faiblesse.
6.     La médiation n’est pas adaptée aux litiges complexes.
7.     La procédure est déjà lancée… il est trop tard !
8.     Nous sommes certains de gagner au tribunal !
9.     Une décision judiciaire est plus claire.
10.   Notre avocat nous pousse au contentieux.

Et pourtant… La médiation est une solution pragmatique, efficace et souvent bien plus avantageuse que le contentieux !
🔹 69 % des médiations aboutissent à un accord (CMAP).
🔹 Durée moyenne d’une médiation : 14 heures, contre 36 mois pour une procédure judiciaire. » (Extrait)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/posts/cmap-centre-de-m-diation-et-d-arbitrage-de-paris_10-mauvaises-raisons-de-ne-pas-utiliser-la-activity-7270765455571668992-lT9u/?utm_source=share&utm_medium=member_android