« En avril, l’Agence Régionale de Santé a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour étudier la manière dont les médiateurs en santé peuvent favoriser le recours effectif des populations à la prévention et aux soins. Quatre candidats ont été retenus : les associations Daac à Camopi et IDSanté à Saint-Georges, la Croix-Rouge française et le CRPV dans deux quartiers de Saint-Laurent-du-Maroni. Les quatre structures devront déployer des médiateurs issus des communautés dans lesquelles ils interviendront, au cours de la prochaine année. En fonction des résultats, le dispositif pourra être étendu au reste de la Guyane. » (Extrait de blada.com du 6/11/2024)
« Cette formation sur la médiation interculturelle se concentre sur la compréhension et la gestion des identités culturelles en lien avec la posture du médiateur. Les participants apprendront à naviguer dans les dynamiques interculturelles, à rechercher des clés de compréhension des différents cadres de références des médiés, et à utiliser des stratégies de communication efficaces pour éviter les risques d’impasse.
Intervenants : Anissa Benchekroun, intervenante systémicienne et stratégique en entreprises, Florence van de Putte, médiatrice systémicienne agréée et avocate honoraire, et Stéphanie Degrave, Médiatrice agréée et avocate » (Extrait de trialogues.be du 5/11/2024)
« Une intervision (une analyse de pratiques) entre médiateurs permet d’exprimer son questionnement à partir de sa pratique ; de repérer le processus de médiation; d’identifier l’éthique, la déontologie ; d’analyser la demande, réfléchir sur sa pratique, dépasser les difficultés rencontrées à propos de cas particuliers, d’élaborer de nouvelles hypothèses et la mise en place d’une stratégie d’intervention, clarifier les éléments de résonance personnelle avec les cas suivis, d’acquérir de nouveaux outils… Le groupe permet de confronter son expérience avec celle des autres praticiens, un moment de partage précieux pour « sortir le nez du guidon » et s’enrichir des différentes approches.
Ce 29/11/2024 nous avons le souhait de partager quelques outils utiles à notre pratique professionnelle de médiateur. Soyons nombreux à partager outils et questionnements.
ORGANISATEURS : Serge DILLEENS & Hélène VAN DEN STEEN, médiateurs agréés »
« Les Nouvelles Publications : Vous êtes actuellement président du Centre de médiation des notaires de la cour d’appel d’Aix, dont le siège se trouve au Conseil régional des notaires, à Aix-en-Provence. Comment en êtes-vous venu à vous impliquer autant pour la médiation ?
Me Marc Girard : Comme mon père, puis comme mon frère, je suis notaire, depuis le 1er octobre 1984. J’exerce aujourd’hui à Cagnes-sur-Mer. J’ai toujours considéré que le notaire remplissait un rôle essentiel de conseil, par sa présence à toutes les grandes étapes de la vie : le mariage, le divorce, le décès, l’achat immobilier, la vie de l’entreprise… Les notaires, dont le nombre en France est passé de 8 000 à 16 000 en cinq ans, notamment avec la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, ont de plus en plus de cordes à leur arc.
Il se trouve que j’ai suivi, voilà sept ans, une formation sur la médiation où s’est imposée à moi l’importance de communiquer à ce sujet. Je n’ai de cesse, depuis, de m’investir toujours plus au service de la médiation. Au sein du Conseil supérieur du notariat, j’ai été entre 2022 et 2024 ambassadeur de la médiation, laquelle permet de débloquer des situations, de ne pas laisser s’enliser des dossiers… voire de rétablir la communication.
Justement, en quoi consiste la médiation ?
La médiation conventionnelle consiste à aider les parties à trouver elles-mêmes la solution. Il faut anticiper, s’écouter, se comprendre pour avancer ensemble sur un dossier qui peut concerner un divorce, une succession, du droit social, du droit de l’entreprise, des actes immobiliers, un problème d’urbanisme… C’est un gain de temps, d’argent. Cela permet d’éviter une procédure. Avec la médiation, qui passe par la communication voire la reformulation, on a tout à gagner. Il s’agit d’être positif et de privilégier l’humain.
Aujourd’hui, 90 % des dossiers relèvent de la médiation judiciaire alors que les clients pourraient entamer une médiation conventionnelle entre eux sans attendre qu’une médiation judiciaire ne soit imposée par les tribunaux. En cas de médiation judiciaire, les parties reviennent vers le notaire qui fait fonction d’intermédiaire. » (Extrait de mesinfos.fr du 5/11/2024)
Avec la volonté de renforcer son équipe professionnelle, la maison genevoise des médiations recherche une médiatrice remplaçante et un médiateur remplaçant pour le 1er janvier 2025 ou à convenir. Profil souhaité:
Etre au bénéfice d’un DAS (Diploma of advanced studies) en médiation familiale
Etre assermenté par le canton de Genève ou en cours de demande
Avoir la disponibilité de 2 demi-journées par semaine, au minimum Un atout serait :
Habiter la région genevoise
Avoir une année de pratique en médiation Les personnes intéressées peuvent envoyer une lettre de motivation ainsi que leur CV et copies de certificats de formation à l’adresse suivante : maison genevoise des médiations 41 rue de la Synagogue 1204 Genève ou par e-mail à : info@mgem.ch (pièces jointes en PDF) Le délai des candidatures est fixé au 15 novembre »
« L’Association Francophone Internationale de Médiation (AFIM) en partenariat avec la Chambre Suisse de Médiation Commerciale (SCCM/SKWM/CSMC) a le plaisir de vous inviter à un petit-déjeuner en ligne gratuit sur le thème des biais inconscients dans la gestion des conflits. Cet événement sera animé par Me Faiza ALLEG DOLIVET et Mme Leslie HUREAU, deux expertes reconnues dans leurs domaines respectifs.
Comprendre les biais inconscients : Les biais inconscients sont des préjugés implicites qui influencent nos décisions et comportements sans que nous en ayons conscience. Ils peuvent affecter la manière dont nous percevons et résolvons les conflits, souvent en renforçant les stéréotypes et en biaisant notre jugement. Une meilleure compréhension de ces biais est essentielle pour améliorer la gestion des conflits et promouvoir des pratiques plus équitables et inclusives.
À propos de Faiza ALLEG DOLIVET : Faiza ALLEG DOLIVET est avocate au Barreau de Paris et médiatrice accréditée avec 14 ans d’expérience. Ancienne Directrice Juridique en entreprise pour les régions EMEA et Amérique Latine, elle est experte en gestion des conflits, en droit des affaires, en droits humains, et en normes anti-corruption. Elle a travaillé dans divers secteurs tels que le minier, l’industriel et les infrastructures, et est reconnue pour son leadership et son intégrité. Faiza a également enseigné le droit des affaires à l’Université de Polynésie Française et est consultante stratégique.
À propos de Leslie HUREAU : Leslie HUREAU est neuropsychologue spécialisée dans l’étude des comportements humains et des processus mentaux. Elle intervient dans des contextes variés pour aider à comprendre l’impact des biais cognitifs sur la prise de décision et la gestion des conflits. Leslie combine son expertise scientifique avec une approche pratique pour offrir des solutions concrètes aux défis posés par les biais inconscients.
Nous vous invitons à rejoindre ce séminaire enrichissant pour découvrir comment identifier et atténuer les biais inconscients dans la gestion des conflits, afin de favoriser des solutions plus justes et équilibrées.