« TMFPO : un signal négatif pour la médiation familiale ? » par Jean Rooy et Jean-François Pellerinmédiateurs familiaux DE, membres du Conseil national de la médiation (syme.eu)


« La TMFPO est l’expérimentation, dans 11 juridictions, d’une obligation de tenter une médiation familiale, avant la saisine du juge aux affaires familiales en modification des décisions relatives à l’exercice de l’autorité parentale ou à la contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant, ou encore aux dispositions inscrites dans une convention homologuée. Cette expérimentation a démarré en 2017 et le garde des sceaux, ministre de la Justice, M. Eric Dupont-Moretti, lors de son audition au Sénat le 28 novembre 2023, déclarait : « La TMFPO est un dispositif expérimental. Ses résultats n’étant pas encore clairs, j’ai prolongé l’expérimentation pour quelques années et à périmètre constant ».

En dépit de cette déclaration apaisante, le projet de loi de finances de la justice pour 2025 indique que l’expérimentation de la tentative de médiation familiale préalable obligatoire (TMFPO) au-delà du 31 décembre 2024 n’est pas prolongée, le soutien du réseau des associations locales de médiation familiale sera en 2025 réduit à 5,99 M€, contre 7,35 M€ en 2024, soit une diminution de 17,7 %… » (Extrait de syme.eu du 20/11/2024)

En savoir plus sur https://www.syme.eu/articles/163132-tmfpo-un-signal-negatif-pour-la-mediation-familiale

PARIS : 135 médiateurs pour tranquilliser les quartiers (paris.fr)


« Tous les jours, les médiateurs de la Ville de Paris participent à la tranquillisation des quartiers par une présence rassurante et contribuent à réduire le sentiment d’insécurité.

Les médiateurs sont au contact direct des habitants. Ces 135 agents municipaux sont présents dans la rue à des horaires où les Parisiens et Parisiennes reviennent de leur travail, de la crèche ou de l’école, et parfois à des horaires où seuls les services d’urgence sont ouverts. Ils assurent trois types de missions :

  • La médiation (prévention des nuisances et des incivilités, résolution de petits conflits de voisinage ou entre usagers de l’espace public) ; la veille sociale (écoute des personnes fragilisées, orientation vers les services sociaux) ;
  • La veille technique (signalement aux services techniques sur des dysfonctionnements en matière de voirie, d’éclairage, de propreté, etc.) .
  • La veille sociale : leur présence vise à agir sur la restauration du lien social et de la confiance.

Afin d’être parfaitement connus et reconnus des Parisiens et d’avoir une connaissance fine du territoire qu’ils couvrent, les médiateurs circulent toujours à pied, par équipe de 2 à 4 agents, avec une tenue identifiable.

Ce dispositif concerne plus particulièrement onze arrondissements de la capitale : Paris Centre, 10e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 17e, 18e, 19e et 20e arrondissements. (Extrait de paris.fr du 31/10/2024)

En savoir plus sur https://www.paris.fr/pages/la-mediation-de-rue-les-mediateurs-18392

Projet « Emblème » : un accord de médiation entre le groupe Nouvel Habitat, la Ville de Nancy et la Métropole du Grand Nancy (ici-c-nancy.fr)


« Au terme de 18 mois de négociations, la Ville de Nancy, la Métropole du Grand Nancy et le groupe Nouvel Habitat annoncent avoir trouvé un accord amiable qui doit conduire à la renonciation pour l’opérateur de son projet privé de construction d’un immeuble de 8 étages, dit « Emblème », accolé à la Tour Thiers, indique la Métropole du Grand Nancy dans un communiqué. 

Ce projet d’édification d’un immeuble de 27 mètres de hauteur, situé à proximité de la gare, avait initialement été autorisé le 30 janvier 2019 et avait fait l’objet d’un permis modificatif délivré le 29 juin 2020, retiré trois mois après par la nouvelle municipalité. Différents contentieux ont alors opposé les parties.

Sur proposition de la Ville de Nancy, et après désignation d’une médiatrice par le tribunal administratif de Nancy, une médiation s’est déroulée de mars 2023 à octobre 2024. Ce mode de prévention et de résolution amiable des conflits, soumis à l’accord constant des parties tout au long du processus, favorise le dialogue entre elles et la recherche d’une solution équilibrée.

« Je me réjouis de la perspective de résolution, après des mois de négociation, permettant de préserver l’identité du quartier en cohérence avec les transformations engagées dans le secteur gare » déclare Mathieu Klein, Maire de Nancy et Président de la Métropole du Grand Nancy. (Extrait de ici-c-nancy.fr du 14/11/2024)

En savoir plus sur https://www.ici-c-nancy.fr/nancy/16564-projet-embleme-un-accord-de-mediation-entre-le-groupe-nouvel-habitat-la-ville-de-nancy-et-la-metropole-du-grand-nancy.html

« La médiation et la confidentialité » par Jean-Louis Lascoux (village-justice.com)


« La confidentialité est essentielle en médiation, offrant aux parties un espace sécurisé pour échanger librement. Cependant, des exceptions et confusions existent, en particulier entre médiation et conciliation. Pour préserver l’intégrité de la médiation, il est crucial de renforcer les garanties de confidentialité et d’éduquer les acteurs concernés.

En matière de résolution des différends pouvant être judiciarisés ou non, la médiation repose sur un principe fondamental : la confidentialité. Ce cadre protecteur, garant de la neutralité du médiateur et de la liberté des échanges, est mis en question par des pratiques qui brouillent sa portée et des débats juridiques qui prennent de l’ampleur. Ce texte examine les implications de ces défis, en passant par les contextes du travail, notamment dans le domaine de la médiation de la consommation.

Au sommaire de cet article…

(Extrait de village-justice.com du 19/11/2024)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/mediation-confidentialite,51478.html

Métropole de Lyon : Bruno Bernard maintient son soutien aux points de médiation avec une nouvelle convention (lyoncapitale.fr)


« Une convention de soutien de 200 000 euros, signée par la Métropole de Lyon, est destinée à l’activité de Pimms Médiation, un réseau de médiateurs sociaux.

Dans le cadre de l’officialisation d’une convention de soutien de 200 000 euros en faveur de l’association du Point information médiation multi services (Pimms) de la Métropole de Lyon, le président Bruno Bernard s’est rendu le site des Etats-Unis, dans le 8e arrondissement de Lyon, ce jeudi 7 novembre. Pour rappel, les centres de l’association Pimms Médiation permettent de favoriser l’accès aux droits pour l’ensemble des habitants de la Métropole de Lyon et notamment ceux des quartiers prioritaires. Ce réseau de médiateurs, déployé partout en France, est composé de 7 sites fixes et d’une unité mobile à l’échelle de la Métropole. » -Nathan Bigué – (Extrait de lyoncapitale.fr du7/11/2024)

En savoir plus sur https://www.lyoncapitale.fr/actualite/metropole-de-lyon-bruno-bernard-maintient-son-soutien-aux-points-de-mediation-avec-une-nouvelle-convention

« La médiation de la consommation bancaire au sein de la banque » par Alice Churlet, responsable Juridique et Médiation (village-justice.com)


« La médiation de la consommation bancaire est une procédure obligatoire pour tout consommateur, régie par le Code de la consommation [1]. La banque étant un acteur présent pour les consommateurs, se doit de se doter d’un médiateur à la consommation bancaire pour rechercher des solutions amiables en cas de désaccords persistants.

I) Qui est le médiateur bancaire ?

Chaque établissement bancaire dispose de son propre médiateur, préalablement désigné par le Comité Consultatif du Secteur Financier et est contrôlé par la Commission d’évaluation et de contrôle de médiation de la consommation. Le médiateur se doit d’être indépendant, impartial au sein de sa mission.

Le médiateur est l’interlocuteur privilégié pour le consommateur et la banque aux fins de trouver une solution amiable sur un litige. » (Extrait de village-justice.com du 14/11/2024)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/mediation-consommation-bancaire-sein-banque,51451.html

« Mobiliser la médiation en conflit collectif : des moyens, un exemple Marseillais » par Sandra Gallissot et François Madinier, membres du Réseau des Médiateurs en Entreprise (miroirsocial.com)


« La mobilisation de l’outil médiation par la puissance publique dans un conflit d’entreprise peut surprendre, mais aussi se révéler cruciale pour dénouer un blocage de longue durée. La Ville de Marseille a apporté cette démonstration en juillet dernier dans un conflit long au sein de l’hôtel Radisson du Vieux Port. La Provence du 14 juillet 2024 décrit cette intervention d’acteurs externes au sein d’un conflit où de toujours le manque de reconnaissance alimente les griefs.

Le Préfet, précise Julien Huart, délégué syndical CNT, a organisé dans le passé de telles médiations qui ont permis de débloquer des conflits qui semblaient s’enliser en proposant aux protagonistes le choix d’un médiateur sur la liste des médiateurs régionaux des conflits du travail. 

Les moyens se mettent en place. Dans la région Paca, l’Union des Médiateurs près de la Cour d’appel d’Aix en Provence (Umedcaap) recense les médiateurs inscrits en matière de conflits du travail et propose un annuaire. » (Extrait de

En savoir plus sur https://www.miroirsocial.com/participatif/mobiliser-la-mediation-en-conflit-collectif-des-moyens-un-exemple-marseillais

Livre : « La médiation administrative. Nouveau mode de résolution des litiges » par Hélène de Kovachich, Sandrine Serpentier Linarès, Territorial éditions, 2024, 294p.


« J’appelle de mes vœux les administrations, les avocats et les professionnels du droit à s’intéresser à ce nouvel outil de résolution et de prévention des litiges administratifs et à s’en faire les utilisateurs mais aussi, les prescripteurs, les promoteurs, les défenseurs et les bâtisseurs. » Amaury Lenoir, chargé de mission médiation auprès du secrétariat général du Conseil d’État.
Qualifiée de « processus » pour sa capacité à aller de l’avant, à progresser, la médiation administrative – mode de « droit commun de résolution des litiges » – a fait son entrée dans le Code de justice administrative (CJA) en qualité d’héritière de la conciliation administrative et de « dernière-née » des recours administratifs préalables ou non préalables, mais parfois obligatoires.
Cet ouvrage rédigé par une praticienne du droit public, Sandrine Serpentier-Linarès, explore les différentes formes de médiation administrative les plus fréquemment rencontrées par les personnes morales de droit public, et/ou dont ces dernières sont à l’origine. Il vise également à sensibiliser et à guider les professionnels et les usagers de la médiation dans ce processus défini par la loi.
Cette nouvelle édition, à jour des dernières réglementations, apporte un éclairage complémentaire tiré notamment de la pratique des juridictions administratives mais également de la nécessaire régulation du processus de médiation administrative et plus particulièrement des acteurs de la conduite de ce processus – les médiateurs – en raison de la spécificité de la matière. » (Extrait)

Livre à commander sur https://boutique.territorial.fr/mediation-administrative.html#product-attribute-authors

AFRIQUE : 1ÈRE COHORTE DU RÉSEAU DE LA JEUNESSE AFRICAINE SUR LA PRÉVENTION DES CONFLITS ET LA MÉDIATION (RÉSEAU WISEYOUTH)


« Médiation et intelligence artificielle » par Saly Bou Salman, avocate au Barreau de Paris et médiatrice (village-justice.com)


(…) I. L’avènement de l’IA dans le processus de médiation

L’influence de l’IA dans le processus de médiation s’est faite progressivement, dans un premier temps, l’émergence s’est faite par l’intégration de l’IA dans la médiation traditionnelle à travers des outils de communication de plus en plus élaborés.

L’outil qui a été le plus utilisé est celui qui a permis de réaliser les médiations à distance, à savoir la visioconférence, dans son usage le plus simple.

En effet, les fonctionnalités de ces logiciels étaient encore assez simples, à savoir, la discussion, la messagerie instantanée, le partage d’écran…

Il s’agissait donc là d’un outil mis au service du médiateur, entre autres, pour continuer à mener les réunions de médiation à distance, qu’il s’agisse d’apartés ou bien de réunions plénières.
Ainsi, la plateforme, (peu importe son nom) met à disposition du médiateur, une salle de réunion de médiation virtuelle, afin qu’il puisse exercer son activité. Le médiateur et les médiés peuvent ainsi interagir à distance, se voir via leurs caméras respectives et s’entendre via leurs micros. Le médiateur qui est « l’hôte » de la réunion a même un certain nombre de pouvoirs qui ne sont pas négligeables. Si le médiateur estime qu’un des médiés a dépassé son temps de parole ou qu’il ne respecte pas la prise de parole de l’autre, il peut mettre en sourdine le médié en question. Le médiateur a alors un pouvoir de distribution de la parole plus importante qu’en cours de médiation physique. » (Extrait de village-justice.com du12/11/2024)

Article à consulter sur https://www.village-justice.com/articles/mediation-intelligence-artificielle,51402.html

Médiation familiale : Au CESE, l’Unaf alerte sur la suppression des crédits budgétaires de la TMFPO dans le PLF 2025


« Au CESE, l’Unaf alerte sur la suppression des crédits budgétaires de la TMFPO dans le PLF 2025 sans concertation, ni évaluation de l’expérimentation, ni même info préalable des pros concernés (médiateurs familiaux, greffes, juges, services des Udaf). » (Extrait de https://x.com/unaf_fr/status/1857062173085667388?t=nhZQ7qnAutcP2TVzClIEew&s=09)