
« Mis en lumière par le film « Je verrai toujours vos visages » de Jeanne Herry, le processus de justice restaurative se met en place dans les juridictions françaises. En Isère, treize médiations ont été lancées depuis un peu plus d’un an. Rencontre avec les artisans de ce dialogue entre auteur et victime d’une infraction.
Ils sont avocats, conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation, magistrats, membres d’associations d’aide aux victimes, ou ils travaillent au sein de la protection judiciaire de la jeunesse. Ils défendent ou accompagnent des victimes ou des auteurs d’actes criminels.
Ils suivent leur parcours avant, pendant et parfois après le procès. Ils sont des maillons essentiels de la justice, au sens global, dans notre pays. Depuis quelques mois, quelques années pour certains, ils mettent en œuvre la justice restaurative en Isère. Ils accompagnent des auteurs de faits et des victimes dans un échange direct ou indirect.
« On sait que le procès ou la procédure ne règlent pas tout. La justice restaurative peut être une façon de compléter la réparation en ouvrant un espace de dialogue », indique Cécile Gabion, avocate au barreau de Grenoble et animatrice de justice restaurative. » (Extrait de france3-regions.francetvinfo.fr du 28/01/2024)

