« Pour la création d’un conseil national de la conciliation et de la médiation » par Michel BENICHOU (LegaVox.fr)


Blog de Maître Michel BENICHOU

 

« La France n’est pas dotée, contrairement à d’autres pays européens, d’un Conseil National qui permettrait, outre la résolution des questions terminologiques, de développer les MARD, d’harmoniser les règles de formation et de déontologie et de créer un observatoire.

Cette création serait la marque d’une politique ambitieuse en faveur des MARD.

Alors même que les modes alternatifs de règlement des différends (MARD) se développent, que, la règlementation favorise des expérimentations de médiation obligatoires, et que dans le même temps, on évoque une « institutionnalisation » du statut de médiateur du fait du décret n° 2017-1457 du 9 octobre 2017 relatif à la liste des médiateurs auprès des cours d’appel, la France ne s’est toujours pas dotée, à la différence de nombreux autres pays, d’un Conseil National des Modes Alternatifs de Règlement de Différends.

À ce jour, c’est le Ministère de la Justice, ou d’autres Ministères qui règlementent le développement des MARD. De leur côté, les associations, issues de différents milieux professionnels, font un travail considérable pour promouvoir la médiation. Toutefois, elles ont pour limite leur statut d’association et leurs moyens financiers inexistants. De façon quasi anarchique, se développent différents modes alternatifs qui paraissent entrer en concurrence.

La conciliation a, visiblement, la faveur des magistrats et du Ministère de la Justice. Cela a été rappelé par l’Inspection Générale des Services Judiciaires, (IGSJ)[1] dans son rapport sur le développement des MARD d’avril 2015. En effet, celui-ci pose comme postulat l’insuccès de la médiation judiciaire avec, au contraire, un succès de la médiation conventionnelle. L’affirmation semble étonnante puisqu’on ne dispose d’aucunes statistiques réelles concernant la médiation conventionnelle. Par opposition, ce rapport met en exergue la réussite, le succès avéré de la conciliation, succès reposant grandement sur la gratuité du dispositif. De plus, ce rapport vise à renforcer le statut des conciliateurs de justice qui deviendraient des « médiateurs de justice », propose de systématiser la formation des conciliateurs, de revaloriser leurs indemnités, de faciliter leur nomination et leur recrutement. Mais on opère en permanence amalgame et confusion entre conciliation et médiation.

Certes, les difficultés terminologiques peuvent l’expliquer. La directive 2018/52/CE sur certains aspects de la médiation en matière civile et commerciale du 25 mai 2018 a posé par ses considérants, des principes essentiels et importants, mais a été défaillante quant à l’approche terminologique. Elle définit en effet, la médiation comme un processus volontaire mais tolère que certaines législations imposent une médiation obligatoire, si elles permettent le retrait, à tout moment, des parties du processus engagé et confond parfois les processus de médiation et de conciliation. Dès lors, nulle part dans la règlementation, les limites claires entre conciliation, médiation et autres modes alternatifs de règlement des conflits n’ont été prévues et définies. Il n’y a aucune clarification des principes. Il en est de même, dans les différentes recommandations publiées par le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe. Ces questions ne sont même pas abordées, alors même que depuis 1990, ont été publiées neuf recommandations pour le développement des règlements amiables des différends.

Tous ces éléments amènent à s’interroger quant à la création d’un Conseil National de la Conciliation et de la Médiation.

SUR LA CRÉATION D’UN CONSEIL NATIONAL DE LA MÉDIATION

La création d’un tel Conseil avait été annoncé sur le site du Ministère de la Justice en septembre 2014. Certains États de l’Union Européenne ont créé de tels conseils : la Belgique a ainsi mis en place la Commission Fédérale de Médiation qui règlemente la profession de médiateur et tient à jour une liste des médiateurs agréés; la Lettonie avec le Conseil de la Médiation; Malte avec le Centre de Médiation; les Pays-Bas avec l’Institut Néerlandais de Médiation; la Pologne avec le Conseil Public des modes alternatifs de règlement des conflits et litiges; le Portugal avec la DGPJ, organisme public central chargé de réglementer les activités de médiation; et la Roumanie avec le Conseil de Médiation institué par la loi 192/2006 sur la médiation.

Évidemment, les autres MARD ne seraient nullement oubliés. Ils sont néanmoins différents puisque la procédure participative ne concerne que les avocats et que le droit collaboratif s’insère dans le cadre des procédures mises en œuvre par les seuls avocats.

Mais, quel en serait l’intérêt ? À ce jour, ce sont les seuls Ministères qui ont la mainmise sur les modes alternatifs, les propositions de règlementation, leur promotion… Certains ont d’ailleurs dénoncé, avec la multiplication des lois et décrets, une « reprise en main des modes amiables » [2].

Différentes associations de médiateurs ont souhaité la création d’un Conseil National. Il est également souhaité, par certains magistrats[3]. Ainsi, une « politique publique nationale volontariste coordonnant l’ensemble des initiatives en la matière (qui pourrait passer par la création d’un Conseil National de la Médiation et d’une direction des modes amiables de résolution des différends à la Chancellerie) » a été encouragée par Monsieur Fabrice Vert. L’idée existe donc et ce depuis fort longtemps. Naturellement, les visions des associations de médiateurs, des magistrats, des avocats et autres intervenants dans ce domaine peuvent varier.

La Chancellerie, elle-même, pourrait vouloir une direction chargée des modes amiables aux fins de contrôler les initiatives en matière de conciliation et de médiation, les coordonner et les diriger.  Elle pourrait également souhaiter être l’interlocuteur unique des associations de médiateurs, de conciliateurs et autres. Mais, de leur côté, les associations voudront certainement conserver leur autonomie, leur liberté de parole tout en souhaitant un Conseil National, interlocuteur des pouvoirs publics, voie autorisée auprès des magistrats, du pouvoir législatif et réglementaire pour porter leurs demandes.

Les membres de la plateforme pour la médiation française (PMF) ont également exprimé leur intérêt pour la mise en place d’un Conseil National (Association Nationale des Médiateurs (ANM), Centre de médiation et d’arbitrage de Paris ( CMAP) , Club des médiateurs de services au public, Fédération Française des Centres de Médiation (FFCM),  Fédération Nationale de la Médiation et des Espaces Familiaux (FENAMEF), France Médiation, l’Institut d’expertise, d’arbitrage et de médiation ( IEAM), limité à la médiation.

Cependant, l’essentiel est que ce Conseil National puisse proposer des modifications législatives ou règlementaires, aborder les questions terminologiques en définissant clairement les différents modes alternatifs dont la médiation et la conciliation.

SUR LE RÔLE DE CE CONSEIL NATIONAL DE LA MÉDIATION :

Le Conseil National pourrait coordonner les actions destinées à sensibiliser et promouvoir la médiation et la conciliation.

Il serait un point de référence avec une visibilité auprès des acteurs de ces domaines, des magistrats,  des avocats, des médias et de l’opinion publique.

Le Conseil National pourrait également intervenir dans le domaine de la formation initiale par une définition des normes indispensables ainsi que de celles de la nécessaire formation continue.

Il pourrait fixer un cadre pour la formation des formateurs. Mais il pourrait également créer une liste nationale des médiateurs agréés ce qui faciliterait l’accès à la médiation pour nos concitoyens. On pourrait également songer à lui confier la compétence pour la certification des candidats médiateurs.

Ce Conseil National pourrait donner des avis et fournir des réponses aux demandes d’informations relevant de sa compétence.

Il pourrait également adopter un code éthique des médiateurs en utilisant, naturellement, ceux qui ont été publiés et qui sont actuellement utilisés par les associations de médiateurs.

Il représenterait les aspirations des associations de médiateurs et des médiateurs,

Il exprimerait leur point de vue auprès des différentes instances et des pouvoirs publics.

Il fournirait des informations indépendantes sur la conciliation et les conciliateurs, sur la médiation et les médiateurs par l’intermédiaire d’un site reconnu.

SUR LA COMPOSITION DE CE CONSEIL NATIONAL DE LA MEDIATION

Naturellement, la question de sa composition est essentielle.

Les ministères concernés devraient en faire partie.

Les acteurs divers de la conciliation et de la médiation seraient présents et d’abord les conciliateurs et les médiateurs représentés par leurs associations respectives, mais également les magistrats, les avocats et d’autres professions directement concernées par la conciliation et la médiation.

Il faudra écarter tout souhait de « jacobinisme » ou centralisation qui pénaliserait une liberté créatrice telle qu’elle existe en matière de conciliation et surtout de la médiation issue de la société civile.

Enfin, il faudra trouver, pour ce Conseil National de la Conciliation et de la Médiation, des sources de financement lui permettant d’exercer ses missions.

Il faut une politique ambitieuse en faveur des modes alternatifs de règlement des différends.

Cette politique passera d’abord par un travail de clarification aux fins d’éviter la confusion dans laquelle nous sommes actuellement et qui risque de se développer. Cela permettra également de lutter contre certaines dérives et de refuser certaines pratiques.

De plus, cela permettra de créer un véritable observatoire de la médiation. Nous en avons besoin.

Il pourrait recenser conciliations et médiations (judiciaires et conventionnelles) et fournir à l’ensemble des acteurs des statistiques essentielles. On ne peut développer un processus si on ne dispose pas des éléments statistiques nécessaires.

Cela a été clairement rappelé par l’Inspection Générale des Services Judiciaires dans le rapport précité mais également dans le rapport de la Commission Européenne pour l’efficacité de la Justice (CEPEJ) dépendant du Conseil de l’Europe et par le Parlement Européen (résolution du 12 septembre 2017). Cela a également été recommandé par le GEMME France et  par la Fédération Française des Centres de Médiation (FFCM).

Ce Conseil National sera une garantie effective de la qualité de la conciliation et de la médiation pour les pouvoirs publics, pour les magistrats et pour les parties qui souhaitent utiliser les MARD aux fins résoudre leurs difficultés.

Enfin, ce Conseil National de la Conciliation et de la Médiation est indispensable. Il faudra une volonté politique de le mettre en place dans le dialogue avec les différentes associations intervenant dans le domaine de la conciliation comme dans le domaine de la médiation.

« Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas ; c’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile » (Sénèque).


[1] Inspection Générale des Services – Rapport sur le développement des modes amiables de règlement des différends avril 2015 n°22-15

[2] S. Amrani-Mekki, Vers une institutionnalisation du statut de médiateur, Gaz. Pal. du 31 oct. 2017, p. 44.

[3] F. Vert, Vademecum de la médiation dans le domaine judiciaire, Dr. fam. 2018. Dossier 30.

(Extrait de legavox.fr du 2/05/2019)

En savoir plus sur https://www.legavox.fr/blog/michel-benichou/pour-creation-conseil-national-conciliation-26794.htm

Emplois en médiation familiale


Familles en Gironde (33 – Gironde)recherche un(e) médiateur(trice) familial(e) – contrat à durée indéterminée à mi-temps – Poste à pourvoir en janvier 2020.

UDAF 91 (91 – Évry)recherche un(e) médiateur(trice) familial(e) – contrat à temps partiel (10h30 par semaine) – Poste à pourvoir dès que possible.

ARELIA (54 – Meurthe et Moselle)recherche un(e) médiateur(trice) familial(e) – CDI à temps partiel (0,50 ETP) – Poste à pourvoir dès que possible.

Association Les Fontaines (27 – Eure)recherche un(e) médiateur(trice) familial(e) – CDI à temps partiel (entre 0,40 et 0,60 ETP) – Poste à pourvoir dès que possible.

Mairie de Rueil Malmaison – La Villa Familia (92 – Rueil Malmaison)recherche un(e) intervenant(e) pour son Espace de Rencontre – contrat à temps partiel (22h / mois) – Poste à pourvoir en Septembre 2019.

(Extrait de fenamef.asso.fr juillet 2019)

En savoir plus sur http://fenamef.asso.fr/index.php?option=com_acymailing&ctrl=archive&task=view&mailid=57&key=vIZCxSib&subid=409-yZwcjjXfYUD1QY&Itemid=407

Publication de La Lettre de la Fenamef N° 32 – Juillet 2019


 

 

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Lettre à consulter sur http://fenamef.asso.fr/index.php?option=com_acymailing&ctrl=archive&task=view&mailid=57&key=vIZCxSib&subid=409-yZwcjjXfYUD1QY&Itemid=407

PUBLICATION DU N° 9 DE LA NEWSLETTER DE L’APMF


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Lettre à consulter sur http://p86.mj.am/nl/hhqt/mu8iz.html?m=AMEAAESqypwAAcf-aVYAAAAABDEAAVNIhaAAHb2XAAgZkwBdJ05BzRd6bkE9SvettAyw8UKndAAAKRI&b=e740c0db&e=f8ea34a6&x=qGL0zkY8Gdyvc5fi6xva0kyKRn2NYKbsfeLdANtTbaXbtliJarIwoGCgQXeO0DJU

Médiation scolaire : Un protocole de prise en charge dans le harcèlement scolaire est annoncé par le Ministre Blanquer


Le Parisien

« Que fait l’institution concrètement ?

La priorité est de continuer à former les professeurs et les personnels, à repérer et agir dès que des faits se font jour. Nous avons adopté le 3 juin une série de dix nouvelles mesures, qui prévoient entre autres de développer les techniques de médiation entre pairs et de systématiser la formation des élèves sur la prévention du harcèlement. Nous avons aussi prévu d’augmenter les plages horaires du numéro « net écoute », 0800 200 000, dédié aux questions de cyberharcèlement. » (Extait de msn.com/fr du 2/07/2019)

En savoir plus sur https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/harc%c3%a8lement-scolaire-%c2%abun-protocole-de-prise-en-charge-est-obligatoire%c2%bb-annonce-blanquer/ar-AADL8Sj

Bénin: L’Église poursuit sa médiation dans la crise politique.


« Face à la crise post-électorale, l’Église catholique a proposé et entamé une médiation entre l’opposition et le pouvoir. Commencée depuis le 3 juin, elle se poursuit. Toute la journée de lundi, le clergé béninois a organisé une série de rencontres.

L’Église a reçu lundi au siège de la conférence épiscopale à Cotonou, l’opposition, les républicains et le progressistes, les deux blocs proches du pouvoir et qui ont été les seuls autorisés à participer aux législatives, la société civile et une association d’anciennes personnalités politiques. Des entretiens menés séparément.

Première à être reçue, la plateforme de l’opposition, composée d’une quinzaine de personnes dont Candide Azanai, Éric Houndété, Nourénou Atchade, les grandes voix de la résistance. L’opposition a fait son récit de la situation et insisté sur ses exigences, à savoir, la dissolution de Parlement et la reprise du vote.

Selon nos informations, les républicains et les progressistes, les deux partis du camp Talon qui occupent les 83 sièges du parlement contesté, ont demandé à être reçus séparément.

« Nous n’avons pas violé de texte pour être là et le processus électoral s’est achevé », ont-ils expliqué avant de rappeler que la Constitution béninoise ne prévoit aucune procédure de dissolution de l’Assemblée. Aucun d’eux n’aurait prononcé le mot « crise », rapportent des confidences.

Les échanges avec la société civile ont suivi. Elles réclament de la souplesse des deux côtés. Enfin, les OSC (organisations de la société civile) proposent d’impliquer un ou deux ambassadeurs de la paix, choisis au sein des Écureuils, l’équipe nationale de football, auteur d’exploits à la CAN.

Prochaine étape, une rencontre, entre le clergé et Patrice Talon. Une demande d’audience a été envoyée au cabinet du chef de l’État, il y a une dizaine de jours. » ( » (Extrait deallafrica.com

En savoir plus sur https://fr.allafrica.com/stories/201907100211.html?RelatedContentIds=Article-AAE6keh,Article-AAE5jdJ,Article-AADUhuF,

Bénin: les recommandations du Conseil de Médiation et de Sécurité (CMS) de la CEDEAO dans la crise politique


« Le jeudi 24 juin 2019, le Conseil de Médiation et de Sécurité (CMS) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a tenu sa 42ème session à Abuja. Au menu des échanges, les participants ont abordé la situation securitaire de la zone et la situation sociopolitique très tendue dans certains pays membres de l’Institution dont le Bénin.
A la suite de la question liée à la lutte contre le terrorisme, le Conseil de Médiation et de Sécurité a analysé la crise politique qui secoue certains pays. Des recommandations ont été formulées à l’endroit des différents acteurs impliqués pour une sortie de crise heureuse. En ce qui concerne le Bénin, le Conseil de Médiation et de Sécurité a noté que la tenue des législatives contestées par une partie de la classe politique a occasionné depuis quelques mois des tensions dans le pays.

Après les discussions menées sur le sujet, il a fait des recommandations à l’endroit des autorités et des acteurs politiques béninois.

À l’endroit des autorités et des acteurs politiques béninois
i. Veiller à ce que tous les griefs liés aux élections soient traités de manière inclusive, légale et
pacifique ;
ii. Promouvoir la réconciliation entre tous les acteurs politiques et veiller au maintien de la
stabilité nationale et l’opposition.

iii. Pérenniser la culture démocratique enviable qui fait la réputation du pays en relevant les défis politiques actuels.

À l’endroit de la Commission de la CEDEAO
i. Poursuivre les discussions avec les acteurs béninois concernés et soutenir tous les efforts en vue de trouver des solutions pacifiques face à la situation actuelle ;
ii. Intensifier ses efforts en vue de bien évaluer la situation postélectorale et de soutenir la
réconciliation et la consolidation de la paix ;
iii. Déployer, selon les besoins, en collaboration avec l’UA et le BNUAOS, une mission politique de haut niveau pour faciliter le dialogue inclusif entre le gouvernement et l’opposition. » (Extrait de abidjantv.net/afrique-3 du 24/06/2019)

En savoir plus sur http://abidjantv.net/afrique-3/benin-crise-politique-voici-les-recommandations-du-conseil-de-mediation-et-de-securite-cms-de-la-cedeao/?RelatedContentIds=Article-AAE6keh,Article-AAE5jdJ,Article-AADUhuF,

Bouches du Rhône : Le Préfet de région engage une procédure de médiation entre Elior et ses salariées


Mondial à Pétanque La Marseillaise

« Le préfet de la Région PACA et des Bouches-du-Rhône Pierre Dartout a engagé une procédure de médiation entre le groupe Elior et leurs femmes de chambres, en lutte depuis des semaines pour la défense de leurs droits.

Dans un communiqué publié jeudi 27 juin, la préfecture annonce qu’il a été demandé aux parties concernées (direction, salariés, syndicats) de « désigner un médiateur conjointement choisi ». Sans réponse dans les 3 jours, le préfet « désignera un médiateur qui devra rencontrer les parties, essayer de concilier leurs positions et soumettre un projet de règlement du conflit sur lequel chacun aura à se prononcer ».

L’institution ajoute que « les propositions du médiateur » comme les « positions de chacune des parties » seront rendues publiques à l’issue du processus de médiation. » (Extrait de lamarseillaise.fr du 27/06/2019)

En savoir plus sur http://m.lamarseillaise.fr/marseille/flash/77088-le-prefet-de-region-engage-une-procedure-de-mediation-entre-elior-et-ses-salariees

Emploi : médiateur social et animateur H/F 92 – GENNEVILLIERS


Logo Pôle emploi

Attention ****Poste Adulte Relais****

Critères : avoir plus de 30 ans , être inscrit comme demandeur d’emploi et habiter en territoire politique de la ville .

L’association des travailleurs Maghrébins de France (ATMF) de Gennevilliers recherche un médiateur social et animateur H/F (Poste adulte Relais) Pour assurer l’accueil et l’orientation des personnes en situation de précarité et d’isolement ainsi que l’animation des ateliers mis en place par l’association : ASL, espace femmes activités socioculturelles et aussi le suivi et l’évaluation des projets. Connaissances des dispositifs d’accès aux droits , facilité relationnelle et travail en équipe

Basé a Gennevilliers CDD temps plein. (Extrait de pole-emploi.fr

En savoir plus sur https://candidat.pole-emploi.fr/offres/recherche/detail/090NQWJ

Emploi : UN –E MEDIATEUR-TRICE SANTE en Seine-Saint-Denis


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Extrait de seinesaintdenis.fr/IMG

En savoir plus sur https://seinesaintdenis.fr/IMG/pdf/19-54_profil_poste_mediateur-trice_sante_spas.pdf

« La médiation administrative, pour un autre mode de règlement des litiges », entretien avec Philippe Gazagnes, président du tribunal administratif de Clermont-Ferrand et référent national pour la médiation (Thémas)


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(Extrait de conseil-etat.fr )

En savoir plus sur https://www.conseil-etat.fr/CE/bilan2018/pdfs/Thema3.pdf