Vers un nouveau métier, le médiateur en santé


maison de sante

 

« La Haute autorité de santé vient de publier les référentiels de compétences, formation et bonnes pratiques des métiers de médiateur en santé et d’interprète linguistique. La médiation en santé portée depuis plusieurs années par les associations y trouve une vraie reconnaissance, y compris auprès de quelques collectivités locales pionnières.

L’isolement, la précarité, la mauvaise maîtrise de la langue sont autant d’obstacles qui compliquent l’accès aux droits, à la prévention et aux soins des personnes éloignées du système de santé. Dans le cadre de son objectif « Mieux informer, mieux accompagner les usagers dans leur parcours de santé », la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé (article 90) fait de la médiation sanitaire  (et de l’interprétariat linguistique) un levier privilégié pour lever ces obstacles. Il s’agit d’une vraie reconnaissance pour la médiation en santé, portée par des associations depuis de nombreuses années et, plus récemment, quelques collectivités locales…

Un décret du 5 mai 2017  définit les deux interventions comme ayant une fonction d’interface  « entre les personnes vulnérables éloignées du système de santé » (médiation) ou « les personnes qui ne maîtrisent pas ou imparfaitement la langue française (interprétariat) et les professionnels intervenant dans leur parcours de santé. (Extrait de lagazettedescommunes.com du 21/12/2017)

En savoir plus sur http://www.lagazettedescommunes.com/541555/vers-un-nouveau-metier-le-mediateur-en-sante/

Vidéo : Huitièmes rencontres de procédure civile : Les instruments procéduraux de régulation des flux (Cour de Cassation -1/12/2017)


 

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Vidéo à consulter sur https://vimeo.com/247984552

Conflit entre une cardiologue et la direction du CHU de Limoges – une médiation est prévue en janvier 2018


CHU de Limoges (image d'illustration). / © Rodolphe Augier - France 3 Limousin

« Le conflit qui oppose Florence Rollé à sa direction n’a pas trouvé d’issue depuis deux ans. La situation est telle qu’une médiation nationale doit avoir lieu début 2018. Ancien cardiologue réanimateur au CHU de Limoges, Florence Rollé dénonce, dans une vidéo posté sur Internet en juillet dernier, sans nommer l’établissement, « une forme de harcèlement, une maltraitance, une « placardisation » sur lesquels elle ne souhaite plus s’exprimer avant la médiation de janvier.

En arrêt maladie depuis plusieurs mois, elle est soutenue par de nombreux patients greffés du cœur comme André Dufour, greffé du cœur en 1999 au CHU de Limoges. Pour lui, « l‘omerta plane sur ce conflit. On ne nous dit pas la vérité ». L’activité de transplantation cardiaque a été suspendue en 2016 suite à une surmortalité anormale. Elle est désormais assurée par les équipes médicales du CHU de Bordeaux.

Philippe Halimi, président de l’association Jean-Louis Mégnien contre la maltraitance à l’hôpital, voit dans le cas de Florence Rollé, un symbole du harcèlement et de la maltraitance au sein des hôpitaux. Il considère «  qu’elle a effectivement signalé des dysfonctionnements  » et que le fait qu’elle ait alerté sa hiérarchie des difficultés de son service est  » l‘une des causes de la mise au placard  » de la cardiologue à l’origine d’une pétition qui dénonce la dégradation des soins à l’hôpital public.

La direction générale du CHU de Limoges évoque dans un communiqué une « situation individuelle complexe » et précise que l’organisation des soins  » n’est pas altérée : les équipes médicales du CHU de Limoges, en relation avec celles du CHU de Bordeaux, restent mobilisées sur la qualité des soins et le suivi des patients greffés cardiaques originaires du Limousin « .
Elle souhaite que la médiation nationale prévue mi-janvier «  apporte un nouvel éclairage  » sur ce conflit interne. – M. Guigné –  » (Extrait de france3-regions.francetvinfo.fr du 18/12/2017)

En savoir plus sur https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/conflit-entre-cardiologue-direction-du-chu-mediation-nationale-2018-1387469.html

Tunisie : Le rapport annuel du Médiateur administratif a été remis au président de la République


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« Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a reçu, mardi, au palais de Carthage, le médiateur administratif, Abdessatar Ben Moussa qui lui a remis le rapport annuel de l’institution du médiateur administratif pour l’exercice 2016.

Cité dans un communiqué de la présidence, Ben Moussa a indiqué que le rapport comporte les recommandations de l’institution et ses propositions pour la réforme de certaines mesures administratives.

Le rapport contient, également, des recommandations ayant trait à la modernisation et à l’amendement d’un ensemble de lois, lit-on dans le même communiqué.

A cette occasion, Ben Moussa a souligné la nécessité d’appuyer l’institution du médiateur administratif eu égard à l’importance de son rôle dans le renforcement des attributs de la bonne gouvernance et de l’édification démocratique. » (Extrait de directinfo. du 19/12/2017)

En savoir plus sur https://directinfo.webmanagercenter.com/2017/12/19/tunisie-bce-recoit-le-rapport-annuel-de-linstitution-du-mediateur-administratif/

CMAP : La tribune de nos médiateurs n°1 : « L’avocat accompagnant en médiation dans un conflit individuel du travail… Retour d’expérience »


 

Capture.PNG 23.PNG« L’avocat accompagnant en médiation dans un conflit individuel du travail… Retour d’expérience »

En tant qu’avocate, j’ai pu constater à de nombreuses reprises, notamment dans les conflits individuels du travail, à quel point le judiciaire n’était ni le souhait des parties, ni la réponse adéquate aux conflits.

Je privilégie donc désormais, pour l’ensemble de mes dossiers, une approche basée sur les M.A.R.D (Modes Alternatifs de Résolutions des Différents), que sont notamment la négociation, le droit collaboratif, et la médiation…

J’ai récemment eu la chance de pouvoir apporter au CMAP un dossier individuel de droit du travail, pour que soit mis en place une Médiation.

Ma cliente, salariée d’un grand groupe, était en arrêt de travail depuis plus d’un an, suite à la suppression de son poste et différentes mobilités qui s’étaient très mal passées, et pour lesquelles elle gardait un ressenti très négatif à l’égard de l’entreprise.

Ses demandes, pour envisager la rupture négociée de son contrat de travail étaient à la hauteur de sa souffrance, c’est-à-dire, exorbitantes.

Lors de la première réunion de médiation, et grâce au talent du médiateur, ma cliente a pu, pendant plus de deux heures, raconter au DRH de l’entreprise ce qu’avaient été pour elle les deux dernières années, les humiliations qu’elle avait ressenties, son isolement et la dégradation progressive de son état de santé dans l’indifférence générale.
Elle a enfin pu mettre des mots sur ses maux, et être entendue par un représentant de l’entreprise, qui plus est, le Directeur des Ressources Humaines.

Le DRH, a pu aussi à son tour lui expliquer les nombreuses contraintes inhérentes à toute restructuration d’entreprise.

A l’issue de la première réunion de médiation, outre le fait que j’ai ressenti que ma cliente était libérée d’un poids, et enfin disposée à tourner la page, le montant de ses prétentions pour une sortie « réparatrice de son préjudice », était considérablement revu à la baisse.

De plus, un dialogue constructif s’est alors instauré avec mon confrère, et une solution amiable a pu être rapidement trouvée dans un conflit qui perdurait déjà depuis des années.

Je suis ressortie de cette médiation avec la conviction que la médiation est l’outil le plus approprié pour gérer les conflits individuels du travail, rapidement, de façon moins couteuse, et dans le respect des parties. (Extrait de cmap.fr)

A savoir plus sur http://www.cmap.fr/wp-content/uploads/2017/12/Tribune-Celine-Giraud.pdf

Suisse : La municipalité de Vevey demande une médiation au canton pour résoudre des difficultés rencontrées par le collège exécutif.


 

« La municipalité de Vevey annonçait mardi avoir demandé une médiation au canton. Ceci, afin de «résoudre des difficultés rencontrées par le collège exécutif depuis plusieurs mois». Le rôle de médiatrice reviendra à Clarisse Schumacher Petoud, préfète du district de Lausanne au bénéfice d’une «formation spécifique en la matière».

Dans un bref communiqué, l’exécutif communal a déclaré avoir lui-même saisi le Département des institutions et de la sécurité. Ce genre d’appel à l’aide n’est «pas fréquent», selon le chancelier de l’Etat de Vaud, Vincent Grandjean, «encore moins pour une ville de cette taille». Le canton intervient plutôt dans des villages de moindre importance que dans une ville de près de 20 000 habitants, souligne le porte-parole du Conseil d’Etat. Comment la ville en est-elle arrivée là?

Tensions récurrentes

La situation est notoirement tendue dans l’exécutif communal, qui s’apprête à relever les impôts de trois points sur fond de crise financière. Plusieurs motifs en seraient la cause: à la tête d’un collège formé de deux membres de «Vevey libre» (VL), un PLR et un socialiste, la syndique verte Elina Leimgruber aurait tout d’abord de la peine à imprimer son autorité. «Il manque quelqu’un de charismatique pour prendre le lead», déplore un député de droite qui désire garder l’anonymat.

La politicienne n’aurait toutefois pas non plus la partie facile, entourée d’un gouvernement qui serait peu réceptif à la collégialité. Les membres de «Vevey Libre» sont particulièrement pointés du doigt: «Jérôme Christen (VL) va dans le sens du vent et Michel Agnant (VL) est incapable de prendre une décision», confie le même député. Un parlementaire de gauche atteste également de la difficulté de travailler en exécutif avec les membres de ce parti, dont le slogan annonce «Vevey Libre: politiquement dégagés».

Outre une brochette de personnalités complexes, la dispersion importante du spectre politique du Conseil communal – qui compte sept partis – est également très difficile à gérer, souligne un conseiller municipal. – B. Busslinger – » (Extrait de letemps.ch du 19/12/2017)

En savoir plus sur https://www.letemps.ch/suisse/2017/12/19/lexecutif-vevey-tourmente

Document : Convention cadre nationale relative à la mise en œuvre de la médiation dans les litiges administratifs entre le Conseil d’État et le Conseil national des barreaux


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Sommaire

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Convention a consulter sur http://avocats.mail-eur.net/archive/file/a2232314a97af201816b7691ce2aaae5/dossier-de-presse-mediation.pdf

Rapport d’activité 2017 du Médiateur des entreprises


 

« En 2010, lors de la mise en place d’un système de médiation interentreprises pour régler les litiges, une centaine de saisines avait été enregistrée au ministère de l’économie. Cette année, il devrait y en avoir plus de 1 200, selon le rapport d’activité présenté le 14 décembre par Pierre Pelouzet, le médiateur des entreprises. Au total, 10 000 entreprises ont déjà fait appel à ses services, qui comptent 60 médiateurs, dont 44 en région.

La croissance est plus que significative et, selon Bercy, elle ne doit rien à une dégradation de l’activité économique, qui correspond généralement à une hausse des impayés et des conflits entre clients et fournisseurs. « Marginale, il y a cinq ans, la culture de la médiation est en train de s’installer dans notre pays », estime Patrick Pelouzet.

Tous les secteurs concernés

À ses yeux, la négociation reste toujours le plus court chemin pour parvenir à un accord, plutôt qu’aller au contentieux et de faire appel à un avocat. Dans les trois quarts des cas, une solution à l’amiable est d’ailleurs trouvée. « Nous travaillons un peu comme les médiateurs familiaux, en faisant en sorte que le ton baisse dès la première rencontre », souligne un membre de l’équipe de médiation.

La hausse du nombre de saisines s’explique aussi par l’accroissement du champ d’activité du médiateur, limité au départ à l’industrie et à la sous-traitance avant de s’étendre à tous les secteurs, comme le bâtiment et les marchés publics. Aujourd’hui, presque un tiers des litiges (32 %) le sont avec l’administration. Sans surprise, 45 % des saisines proviennent des PME et 48 % des TPE. Tous les secteurs d’activité sont concernés.

Le problème de la conformité des factures

Point plus inattendu en revanche, les retards de paiement ne représentent pas la plus grande part des litiges, mais environ un quart seulement. Parmi les sources importantes de conflit, il y a aussi les ruptures brutales des contrats, des cahiers des charges qui ne sont pas respectés, des marchandises non conformes ou encore des questions de propriété intellectuelle

Mais un problème continue malgré tout de monter en puissance : la conformité des factures, dont une sur sept ne serait pas valable. En cause, la multitude des procédures et des codes informatiques, dans le public comme dans le privé, qui font qu’une simple case non cochée peut suffire à rejeter le paiement. Le médiateur devrait ainsi présenter l’an prochain un modèle de facture type. -J-C Bourbon  » (Extrait de la-croix.com du 15/12/2017)

Rapport à consulter sur https://www.economie.gouv.fr/mediateur-des-entreprises

Rapport de la mission – Mission de Médiation de l’Aéroport du Grand Ouest


Rapport de la mission

Installée le 1er juin dernier, la mission de médiation relative au projet d’aéroport du Grand Ouest a remis ses conclusions au Premier Ministre le mercredi 13 décembre 2017. Son rapport est le fruit d’une centaine d’auditions (plus de trois cents personnes rencontrées) et d’expertises techniques approfondies. Il a pour objectif d’éclairer la décision du gouvernement relative au projet d’aéroport du Grand Ouest..

Rapport

Synthèse du rapport

Rapport complet

Annexes

(Extrait mediation-aeroport-du-grand-ouest.fr du 13/12/2017)

Rapport à consulter sur https://mediation-aeroport-du-grand-ouest.fr/rapport-de-la-mission/

Burundi : Le médiateur insatisfait des résultats du 4è round du dialogue inter-burundais


Rwanda News Agency

« Le médiateur dans les pourparlers inter-burundais est insatisfait des résultats du 4è round qui a duré deux semaines à Arusha au nord de la Tanzanie.

L’ancien Président tanzanien Benjamin Mkapa indique qu’il s’attendait à ce que tous les participants arrivent à un accord de fin de crise.

Cependant, le médiateur déplore que « l’intérêt commun n’a pas été mis en avant » dans un communiqué publié par son bureau ce lundi 11 décembre.

Il note que, « ces politiciens sont restés campés sur leurs positions rigides et ont échoué à arriver sur ce qu’attendaient des millions de Burundais restés au pays ».

« La plupart des citoyens au Burundi espéraient voir des conclusions fortes de paix », ajoute l’ancien président tanzanien.

Le facilitateur Mkapa demande au médiateur principal Yoweri Kaguta Museveni, président Ougandais, et au sommet des Chefs d’États de l’Afrique de l’Est de déterminer la suite à donner à la médiation. » (Extrait de rnanews.com du 11/12/2017)

En savoir plus sur http://rnanews.com/politics/14095-2017-12-11-16-45-55

Le Conseil d’Etat signe une convention pour développer la médiation adminstrative


Negociations
« Mise en place par la loi « Justice du XXIème siècle » du 18 novembre 2016, la médiation veut se développer également dans le contentieux administratif. Pour ce faire, le Conseil d’Etat a signé, mercredi 13 décembre 2017, une convention cadre nationale relative à la mise en œuvre de la médiation dans les litiges administratifs avec le Conseil national des barreaux.

Qu’il soit à l’initiative des parties ou du juge, le recours à la médiation est désormais un mode de droit commun de résolution des différends. Devant une telle réalité juridique, le Conseil d’Etat et le Conseil national des barreaux ont décidé de signer une convention cadre nationale relative à la mise en œuvre de la médiation dans les litiges administratifs devant la presse, aujourd’hui, mercredi 13 décembre.

« Rapide, moins coûteuse, plus efficace » tels sont les qualificatifs par lesquels le vice-président du Conseil d’Etat, Jean-Marc Sauvé, a présenté la médiation. « Le recours au juge ne peut plus être la seule solution juridictionnelle et elle n’est pas toujours la plus adaptée », poursuit le vice-président dans son plaidoyer en faveur de la médiation.

Expérimentation pour les contentieux statutaire et social

Car il faut dire que la médiation a déjà des résultats probants depuis sa mise en vigueur expérimentale par la loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle et le décret du 18 avril 2017 relatif à la médiation dans les litiges relevant de la compétence du juge administratif.

« 261 médiations ont déjà été lancées et 61% d’entre elles ont abouti à un accord en simplement trois mois », précise Jean-Marc Sauvé. Des chiffres confirmés par Xavier Libert nommé référent national médiation qui a notamment accompagné l’expérimentation prévue par la loi de 2016.

Celle-ci concerne, pour une durée de 4 ans, une médiation obligatoire pour les contentieux de fonction publique et les contentieux sociaux dans certains territoires.

Ainsi, 46 départements sont concernés pour les litiges de la fonction publique territoriale, sous réserve d’adhésion au dispositif des collectivités locales employeurs. Et concernant les contentieux sociaux, il s’agit de 6 départements pour les litiges relatifs à  certaines aides sociales (aides personnelles au logement et revenus de solidarité active) versées par les caisses d’allocations familiales.

« C’est un défi que nous devons relever collectivement avec les avocats mais aussi avec l’Etat, les collectivités locales et les centres de gestion » a conclu le vice-président du Conseil d’Etat avant d’apposer sa signature sur la convention nationale l’engageant ainsi que toutes les juridictions administratives à mettre en œuvre pour de bon la médiation dans les contentieux administratifs. » (Extrait de lagazettedescommunes.com du 13/12/2017)

En savoir plus sur http://www.lagazettedescommunes.com/540363/le-conseil-detat-signe-une-convention-pour-developper-la-mediation/