« Les agents de l’hôpital d’Aubusson sont déterminés à poursuivre le combat. Ils ont réuni vendredi soir 150 personnes pour présenter le bilan de la médiation avec l’Agence Régionale de Santé lancée il y a trois mois sur le maintien de la chirurgie ambulatoire.
Ils feront tout pour sauver l’hôpital d’Aubusson ! Les agents hospitaliers CGT ont réuni 150 personnes vendredi soir au Hall polyvalent, dont le Secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. Cette réunion publique a permis de faire le bilan de la médiation mise en place avec l’Agence régionale de santé il y a trois mois, à la demande des personnels après l’annonce soudaine de la fermeture de la chirurgie ambulatoire, jugée non-rentable.
Après plusieurs réunions, la CGT a donc présenté des pistes alternatives aux propositions de l’ARS. Pour le syndicat, pas question de voir disparaître la chirurgie ambulatoire, et il propose donc de se concentrer sur deux spécialités : « conserver et développer l’ophtalmologie et la gastro-entérologie » . Mais le médiateur nommé par l’ARS ne croit toujours pas à la rentabilité du service et ne devrait pas appuyer cette demande.
Plusieurs idées et pistes de réflexions
L’autre idée des personnels, c’est de renforcer le service rééducation. Une proposition qui intéresse davantage le médiateur car cela permettrait de mieux utiliser le matériel déjà présent sur place à Aubusson.
Enfin, les agents hospitaliers ont aussi réfléchi à la nouvelle maison de retraite, qui doit être construite juste à côté de l’hôpital : « on propose de multiplier les formes d’accueil en fonction de la dépendance de la personne, par exemple la création de maisons partagées, d’un foyer logement comme à Chénérailles, mais aussi un Ehpad classique » détaille un représentant CGT devant l’assemblée.
Le médiateur va faire remonter cette idée, mais ce n’est pas sûr que l’ARS donne son feu vert car les délais seraient rallongés. » (Extrait de francebleu.fr du 24/09/2016)
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« La médiation accroche. Pas moins de 75% des dossiers soumis à la procédure débouchent sur une solution à l’amiable. Et l’exécution par les parties en litige concerne 90% des cas. Ces chiffres sont fournis par le Centre de médiation pour l’entreprise relevant de la Chambre française du commerce et d’industrie du Maroc. «Ils sont quasiment proches, voire dépassent ceux constatés en France», relève Jean-Paul Saubesty, médiateur judiciaire et conventionnel agréé par le Centre de médiation et d’arbitrage de Paris. Pourtant, au niveau de la légalité, le Maroc se trouve à la croisée des chemins. «Il n’est ni en avance, ni en retrait par rapport à l’Europe», rappelle Mohamed El Ghorfi, directeur exécutif du Centre de médiation bancaire. Le recours à la médiation concerne en premier lieu le risque de paiement avec ses implications en termes de retard et d’application des pénalités. «C’est le problème numéro un qui revient dans les litiges traités par l’Ombudsman de l’OCP», révèle son manager Larbi Hilali. Le groupe qui s’inscrit dans une logique d’accompagnateur de ses partenaires a opté pour la prévention. Face à son écosystème de 6.000 TPME, le groupe cherche à rééquilibrer ses relations en mettant en avant le concept de «l’exemplarité», est-il souligné.