Médiation sociale : les médiateurs de Compiègne se féminisent enfin


« Au dos de sa chasuble rouge est encore inscrit « médiateur ». « Il va falloir revoir ça et le mettre au féminin », plaisante Virginie Dupuis. Elle est la première femme à avoir intégré l’équipe des médiateurs urbains de Compiègne, créée il y a déjà quinze ans. Voilà un mois et demi qu’elle bat le pavé du quartier Pompidou, où elle a été affectée.

Dans la cité impériale, ils sont une trentaine d’autres, tous des hommes, à veiller sur cinq quartiers, à recueillir les doléances des habitants, à les conseiller. Si Virginie a intégré l’équipe, c’est avant tout grâce à sa détermination. « Je jouais déjà ce rôle chez moi, à La Victoire. Quand je peux, j’aide une dame âgée à faire ses courses, je tempère les conflits de voisinage… Je veux me rendre utile pour les autres. »

Alors, la pétillante quadra a déposé une candidature spontanée en mairie. « On a tout de suite pensé qu’elle pouvait beaucoup apporter. Les médiateurs doivent être le miroir des habitants des quartiers. Dans certaines situations, il est plus facile de parler à une femme. Dans des cas de violences conjugales, par exemple, de harcèlement, d’éducation des enfants », énumère Emile Dubrenat, son responsable. Il estime Virginie déjà irremplaçable.

Au début, les gens étaient étonnés de voir une femme faire ce métier, admet-elle. Beaucoup croient que l’on fait de la sécurité. Comme notre nom l’indique, nous faisons de la médiation. Je veux jouer un rôle de grande sœur, que les gens n’aient pas peur de venir se confier. On trouvera toujours une solution. » Maman de deux filles de 9 ans et 19 ans, Virginie Dupuis s’adapte à toutes les situations. Elle plaisante, peut sévir s’il le faut, comme être tendre et maternelle avec les enfants qu’elle croise. La médiatrice a tout de suite su s’imposer parmi ses collègues. « Ce n’est pas un frein pour moi d’être entourée uniquement d’hommes. J’ai l’habitude. Mon père a monté l’équipe de football de Verneuil-en-Halatte et tenait une brasserie. J’allais y voir les matchs, donc l’ambiance de vestiaires, je connais. »

Virginie a peut-être ouvert la voie à d’autres femmes qui ne pensaient pas pouvoir prétendre au métier de médiatrice urbaine. « Quand des postes seront à pourvoir, nous étudierons toutes les candidatures, assure Emile Dubrenat. Hommes comme femmes. » (Extrait de leparisien.fr di 10/08/2016)

En savoir plus sur http://www.leparisien.fr/compiegne-60200/les-mediateurs-de-compiegne-se-feminisent-enfin-10-08-2016-6029883.php

Médiation sociale : Les médiateurs de retour dans les rues de Cergy (95)


« Ils sont présents depuis seulement dix jours, mais font déjà partie du paysage. Quatre agents de médiation urbaine et sociale ont investi les rues de Cergy depuis le 1er août, pour une durée de deux mois. Une expérimentation concentrée sur le quartier de l’Axe Majeur horloge, mais qui pourrait ensuite être étendue à l’ensemble de la ville.

Du lundi au vendredi, en journée, ces médiateurs facilement identifiables à leur tee-shirt arpentent donc le quartier et ses lieux de vie. Et notamment le marché, où nous les avons suivis ce mercredi, à la rencontre de commerçants et habitants ravis de leur présence. « Cela permet d’avoir des personnes avec qui échanger, souffle Nicole, 76 ans, qui vit ici depuis 35 ans. Aujourd’hui les gens ne se parlent plus. »

La sexagénaire peut compter sur l’oreille avertie des professionnels, qui prennent des nouvelles de chacun. Le dialogue est en effet au cœur d’un dispositif « plus sécurisant que sécuritaire », selon Harouna Dia, conseiller municipal délégué à la prévention de la délinquance et à la médiation. Celui-ci estime que « la médiation doit permettre de créer de nouveaux liens ».

Et c’est déjà le cas, à voir évoluer ces professionnels qui ont reçu une formation spécifique. Car la municipalité a su tirer les leçons du passé. Et notamment d’une précédente expérience menée il y a trois ans, mais qui n’avait pas donné satisfaction à cause du manque d’expériences des agents. Cette fois, la ville a décidé de faire appel à une association reconnue, Promévil, qui travaille déjà pour la SNCF ou de nombreuses communes. » (Extrait de leparisien.fr/val-d-oise-95 du 10/08/2016)

En savoir plus sur http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/les-mediateurs-de-retour-dans-les-rues-de-cergy-10-08-2016-6030263.php

Emploi : poste de médiateur adulte relais (H/F) dans la communauté de commune de Carmausin-Ségala (81)


ouestfrance-emploi.com, trouvez un emploi, pas un job

Le poste

Vous devrez assurer une veille sociale plus particulièrement dans les quartiers définis politique de la ville: assurer une présence dans les espaces ressources, repérer les personnes en difficultés, écouter , informer et orienter vers les services compétents. Favoriser les échanges entre les habitants et préserver la tranquillité publique: consolider le lien social, résoudre les situations conflictuelles entre individus, limiter les troubles de tranquillité publique.Assurer une veille technique dans le cadre de la gestion urbaine de proximité.. vous devez avoir IMPERATIVEMENT PLUS DE 30 ANS et résider sur un quartier prioritaire de la politique de la ville (www.sig.ville.gouv.fr) et être sans emploi ou bénéficiaire d’un cae . poste renouvelable . profil: connaissance du territoire et des partenaires; autonomie et rigueur ; écoute, sens du dialogue, pédagogue, expression en public, discrétion, capacites a rendre compte des événements, travail en équipe
Salaire autre contractuel remu/ statutaire
Horaires variables,
35h / semaine

Le profil

Qualification du poste : Technicien
Permis B – Véhicule léger exigé

L’entreprise

COMMUNAUTE DE COMMUNE CARMAUSIN-SEGALA (81) (Extrait de ouestfrance-emploi.com du 10/08/2016)

Service civique : MÉDIATEUR POUR LA SOLIDARITÉ INTERGÉNÉRATIONNELLE


Logo du Service Civique

Où ? Grasse (06 – Alpes-Maritimes – Provence-Alpes-Côte d’Azur)

Quoi ? La mairie du Tignet est une collectivité territoriale périurbaine, avec des services d’administration générale, des services de cantine scolaire, des services techniques, ATSEM, Police municipale, CCAS, elle compte une trentaine d’employés municipaux. Le CCAS du Tignet apporte un soutien social aux administrés de la commune.
Au sein du CCAS de la mairie du Tignet, le volontaire a pour mission d’aider les jeunes et personnes âgées à sortir de l’isolement en favorisant les échanges intergénérationnels.
Le volontaire sera amené à :
– Rendre visite et téléphoner aux personnes âgées isolées;
– Favoriser la rencontre entre jeunes et personnes âgées par le biais d’animations, de jeux, de lecture à domicile, etc….
– Les accompagner physiquement vers des activités culturelles du territoire,…
– Recréer du lien social entre eux et avec les structures (associations, club du bel âge, goûters et actions du CCAS, …) en les informant et en les encourageant à participer aux activités proposées.

Quand ?À partir du 16 août 2016 (6 mois, 24 h/semaine)

Quel domaine ? Solidarité

Combien de postes ? 1

Quel organisme ? Mission locale du pays de grasse (Extrait de service-civique.gouv.fr )

En savoir plus sur http://www.service-civique.gouv.fr/missions/mediateur-pour-la-solidarite-intergenerationnelle-76

Mali : rapport annuel 2015 du Médiateur de la République


Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République, Chef de l’Etat, à l’occasion de la remise des Rapports Annuels 2012 et 2013 du Médiateur de la République

« Le délégué du médiateur de la République à Sikasso, Amadou Diallo a fait une présentation détaillée du rapport annuel 2015 qui comporte cinq grandes rubriques relatives entre autres aux activités de traitement des réclamations par l’institution, l’organisation de la 20e session de l’Espace d’interpellation  démocratique et le renforcement des capacités institutionnelles.
Selon lui, les services du Médiateur de la République ont enregistré 228 réclamations provenant de l’ensemble du territoire. Ces réclamations sont relatives aux affaires domaniales et foncières, aux décisions de justice, à la gestion des carrières et à  la protection sociale. 141 réclamations proviennent du District de Bamako. Sikasso dépasse les autres régions avec 21 réclamations.

Dans le cadre du traitement des dossiers de réclamation et d’interpellation à l’EID dont le Médiateur a été saisi en 2015, beaucoup de griefs ont été faits à l’administration surtout en ce qui concerne les dysfonctionnements et les insuffisances constatées dans certains textes.
A Sikasso, les débats ont porté essentiellement sur le foncier, l’indemnisation des  paysans dont les champs ont été touchés par les installations de l’interconnexion électrique entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Les participants ont également évoqué le retard constaté dans le traitement de certains dossiers et les difficultés d’application des décisions de justice.

La délégation nationale a apporté des réponses  appropriées aux préoccupations soulevées notamment en ce qui concerne les indemnisations des victimes des expropriations pour des raisons d’utilité publique. Selon le secrétaire permanent du Médiateur, les indemnisations ont commencé par le cercle de Bla dans la région de Ségou. Les participants ont été également informés de l’ouverture de la campagne du 1er juillet au 30 septembre 2016 pour les préparatifs de la prochaine session de l’EID. A la fin de la rencontre, une copie du rapport a été officiellement remise au gouverneur de la Région de Sikasso. » (Extrait de maliactu.net du 10/08/2016)

En savoir plus sur http://maliactu.net/mali-sikasso-restitution-du-rapport-du-mediateur-de-la-republique/

Article : « La médiation et ses humbles tisserands du dialogue » par Michèle Guillaume-Hofnung


Michèle Guillaume-Hofnung Headshot

« Face aux terribles évènements que nous vivons, la mobilisation de tous les moyens propres à rétablir le dialogue est d’une extrême urgence. Il s’agit de ne pas subir l’avenir mais de le créer. Les moyens classiques de l’Etat régalien tels que l’arsenal juridique, judiciaire, le renseignement, la police, l’armée restent évidemment indispensables.La médiation se place à un autre niveau car, issue du peuple elle ne se soucie pas des querelles électoralistes subalternes.

Qu’est ce que la médiation ?

C’est une « subversion positive » qui trouve son origine dans le peuple. Alors qu’aujourd’hui les pouvoirs publics, sous l’emprise intellectuelle anglo-saxonne, la réduisent à une formule chimique de désengorgement des contentieux ou des réclamations, et labellisent ses contrefaçons tant dans les textes français qu’européens, il faut renouer avec son potentiel civique d’origine .

La médiation contemporaine a surgi de la société civile dans les années 80. Nouvelle liberté publique elle a été portée par des pionniers issus du monde associatif, (Droits de l’Homme et Solidarité (DHS) ou Femmes inter associations, Inter services Migrants (FIA-ISM) etc.). Très tôt ces pionniers se sont formés, se sont dotés d’une déontologie spécifique pour faire « brèche » dans les murs d’incompréhension et établir des passerelles entre les membres d’une société déjà menacée de fracturations à risques.

La médiation : Une maieutique

La médiation est un processus de communication éthique qui repose sur la liberté et la responsabilité des personnes, avec pour fonctions premières de créer ou recréer le lien social. Sa nature n’est ni judiciaire, ni arbitrale.Son processus est proche de la « maïeutique », accouchement de soi dans le dialogue avec l’autre.

Le médiateur est un tiers totalement extérieur au système que forment, volontairement ou involontairement, les participants. Cette extériorité doit garantir son impartialité. Il ne témoigne ni sympathie, ni antipathie aux participants. Il alterne au fil de l’écoute les séquences d’empathies successives. En utilisant les mots de chacun, il aide les participants à envisager le monde avec les yeux de l’autre. Il doit aussi savoir rester neutre, c’est à dire exempt de tout pouvoir, direct ou induit, pour favoriser l’émergence de la solution entre les partenaires.

La médiation opère son travail très en amont des conflits. En créant ou recréant le lien social elle les prévient souvent. Quand elle sert à les régler elle le fait par une pédagogie de la relation à l’autre. D’où son urgence dans la situation actuelle.

L’impérieuse nécessité de la médiation

Nous sommes tous concernés par la dégradation du tissu social et nous sommes tous concernés par sa réparation. Le « vivre ensemble » se tisse et hélas se détisse d’abord entre les individus. L’unité nationale ne se décrète pas elle se tisse humblement quotidiennement, patiemment, continûment, horizontalement.

Il nous revient à nous médiateurs, humbles tisserands du dialogue de nous mobiliser. L’aggravation de la fracture sociale pourrait se transformer en guerre civile, ce que souhaitent nos ennemis.

Un peuple retrouve la confiance s’il trouve en lui le moyen d’agir. La médiation vecteur de résilience inter individuelle et collective lui donne cette possibilité.

Il serait bien arrogant de présenter la médiation comme « la » solution, permettant à coup sûr de nous prémunir des passages à l’acte d’ « Erostrates », manipulés ou dégoupillés.

Le tueur de Nice en « fonçant dans le tas », a unis des victimes de toutes origines ou religions dans un destin tragique. A cette communauté de destin, subie, dessinée par la violence d’un soir, il faut répondre par le désir d’ acquérir un destin commun durable et d’écarter la surinfection de la haine.

La médiation est consubstantielle aux valeurs de la République : Liberté, égalité, fraternité :

Liberté : La médiation ne peut réussir que si la participation au processus est libre. « Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volonté » enseignait Alain. La médiation aussi ressortit de la volonté. Un premier « accouchement » libère la parole, même véhémente vis-à-vis d’autrui. Dans un deuxième temps le processus accouche d’une solution pour vivre ensemble ou régler le conflit. Par la seule pertinence de ses questions le médiateur libère les partenaires des incompréhensions qui les ligotaient, entravaient leur confiance et leur créativité

Egalité : Le processus fonctionne de manière totalement horizontale. Toute la puissance de la médiation réside dans l’absence de pouvoir du médiateur. Il ne donne ni conseil ni avis, il ne rend pas de décision. Formé à respecter la liberté des participants, il les grandit, ce qui est la définition même de l’autorité. Il ne la tient que de la libre reconnaissance des participants. Ceux-ci vont, le temps de la médiation construire ensemble une issue  » par le haut. »

Fraternité : L’altérité a constitué le moteur des pionniers.  » La Charte de l’Autre » élaborée par Jean-François Six, inspire durablement l’action des médiateurs. Elle demeure au cœur de ce qui peut nous sauver face aux projets de guerre civile que nourrissent les auteurs des attentats sanglants. Le pessimisme se donne trop facilement le masque du réalisme. Oh comme ils sont touchants et naïfs ceux qui se croient réalistes! Mais comme ils sont dangereux aussi, car ils ratifient sans la passer à la preuve du dialogue, la croyance en la médiocrité et la noirceur humaine. Faute de dialogue ils contribuent à les faire advenir.

Alors nous appelons à une mobilisation générale :

Nous médiateurs, nous devons nous saisir des fils pour nouer un nouveau dialogue. Il faut que les médiateurs se lèvent en masse, mais pas dans l’impréparation générale.

LES CONDITIONS DU SUCCES

Le « Vivre ensemble » ne peut être une injonction incantatoire venue du sommet, . Il doit provenir d’une expérience de vie.Il doit résulter de ce que la société vous veut comme membre, qui que vous soyez, et vous le manifeste tout au long de votre parcours social.

La médiation n’est ni laxiste ni angélique, elle demande un effort lucide. Le médiateur est un réaliste. Responsable du cadre de la médiation il n’a rien d’un « Bisounours. C’est grâce à la solidité du cadre qu’il a élaboré qu’il permet aux participants d’exprimer leurs griefs et de faire surgir le « meilleur », qui est en chacun d’eux.

L’impérieuse nécessité de la médiation, telle que ses pionniers l’ont forgée, mérite qu’une démarche-qualité soit enfin respectée.. La médiation est issue de la base, elle ne nécessite aucun appareil règlementaire au contraire. Le « sommet » doit arrêter de la paralyser par ses contrefaçons législatives létales. Elle repose sur les principes suivants :

Bien nommer pour bien faire : que le sommet cesse d’appeler médiation tout et n’importe quoi (le négociateur des taxis, les conciliateurs de la consommation)

Assurer un régime juridique qui respecte sa nature: ne pas la couler dans le béton d’un régime juridique sclérosant.

S’appuyer sur une formation, préalable spécifique et continue : Les pionnier(e)s de la médiation avaient perçu, l’importance primordiale de la formation. C’est un art difficile qu’on ne peut exercer ou enseigner sans formation solide.

En conclusion, j’en appelle à la mobilisation civique. J’en appelle aussi aux pouvoirs publics pour qu’ils libèrent la médiation, qu’ils cessent de la récupérer et de la dénaturer, pour qu’ils procèdent d’urgence à un moratoire législatif. Car quand ils l’auront tué par leurs contrefaçons létales, nos sociétés n’auront pas de deuxième chance.  » (Extrait de huffingtonpost.fr du : 1/08/2016)

Article à consulter sur http://www.huffingtonpost.fr/michele-guillaumehofnung/mediation-dialogue_b_11292626.html

Chine : un nouveau mécanisme de réglementation des différends faisant appel à la médiation


« Récemment, 36 régions chinoises dont Beijing et Shanghai ont entrepris un essai destiné au marché boursier et au marché à terme, un essai qui consiste à régler des différends chez des petits et moyens investisseurs par des moyens non contentieux. Sous la direction de la Cour suprême et de la Commission de contrôle boursier, les cours régionales et des organisations de médiation vont mettre sur pied des mécanismes diversifiés de règlement des différends afin de résoudre bénévolement les litiges chez des petits et moyens investisseurs.

Il ne s’agit pas du premier essai du genre dans le pays. II n’y a pas longtemps, la Cour suprême et la Commission de contrôle des assurances ont initié conjointement un mécanisme de connexion pour le procès et la médiation, grâce auquel, plus de 100 000 différends liés à l’assurance, dans 160 régions et villes, ont été réglés à travers la médiation. Xiang Junbo, président de la Commission de contrôle des assurances.

« A travers la médiation, on a repéré les points aveugles des sociétés d’assurance. Ainsi on peut les avertir sur les maillons faibles, les risques présents dans leur gestion et le contrôle interne. Ceci dans le but de rendre leur gestion plus adaptée à la norme, et leur service plus qualifié. »

L’économie chinoise entre dans une nouvelle étape de développement. De nouveaux conflits, de nouveaux risques, de nouveaux défis ont fait leur apparition. Face à ces problèmes, les gens ont l’habitude de recourir à la justice. Ce qui créé un certain ’embouteillage’. Beaucoup de problèmes n’ont pas pu être résolus à temps. Le fait d’établir un mécanisme de réglementation des différends diversifié pourra ainsi contribuer à un meilleur traitement.

En juin dernier, la Cour suprême a délivré aux cours régionales un dossier pour les orienter dans l’établissement d’un mécanisme de réglementation des différends diversifiés. Selon Hu Shihao, responsable de l’équipe de la réforme judiciaire de la Cour suprême : les Cours doivent créer plus de moyens non contentieux pour résoudre les différends, en collaborant avec des mécanismes alternatifs de règlement des conflits.

« Les cours envoient les personnels dans des établissements de médiation, les orientent pour jouer leur rôle dans le règlement des conflits. Ces établissements s’installent également dans les bureaux de médiation de la Cour et sont accrédités par la Cour dans la médiation avant ou après le procès. Bénéficiant de la force coercitive judiciaire, des expériences et des compétences des juges, ces établissements seront plus qualifiés dans la résolution des conflits. » » (Extrait de french.cri.cn du 3/08/2016)

En savoir plus sur http://french.cri.cn/621/2016/08/03/56s488331.htm

Belgique : un médiateur à Mons pour gérer l’accueil des gens du voyage sur la commune.


« (…) Un médiateur est spécifiquement chargé de la problématique.

Écrire que rien n’a été fait en la matière sur le territoire montois serait réducteur. Si Mons, comparé à d’autres villes pilotes comme Bastogne, Sambreville, Namur ou encore Ottignies, fait figure de mauvais élève, les autorités communales n’ont jamais engagé un bras de fer avec les gens du voyage de passage sur son territoire. « Nous essayons toujours d’arriver à un accord négocié lorsqu’ils s’installent sur des terrains privés de manière illégale. Comme nous n’avons pas de terrain à leur proposer, nous avons une certaine tolérance. Et nous essayons de faciliter le dialogue « , explique Marc Darville.

Grâce aux subsides de la Région wallonne attribués pour l’accueil des gens du voyage, un médiateur a pu être engagé. Et 10.000 euros de subside annuel sont dédicacés à la gestion des groupes de nomades qui s’installent dans la ville. La compétence a d’ailleurs été récemment transférée au CPAS de Mons via le Plan de Cohésion sociale (PCS).

Comme un facilitateur, le rôle du médiateur est d’accueillir les groupes lors de leur séjour sur le territoire communal. Le service assure la gestion et la coordination quotidienne du séjour temporaire des gens du voyage. Son rôle est multiple mais dont la mission première est d’assurer un climat serein de dialogue et de communication entre les autorités locales, les riverains et les groupes en séjour. » (Extrait de dhnet.be du 5/08/2016)

En savoir plus sur http://www.dhnet.be/regions/mons-centre/les-gens-du-voyage-toujours-sans-terrain-a-mons-57a36bbb35704fe6c1d02979

Vidéo : le médiateur de l’émission de ONPC en 2008 sur France 2 !!!


Un peu d’humour dans cette période estivale avec une vision décalée de la médiation télévisuelle!!! N’oublions pas que l’humour est une qualité du médiateur…

Emploi : Responsable de pôle Médiation H/F à Paris


« Descriptif du poste : Responsable de pôle Médiation H/F

Descriptif de la societé :

Coallia, association fondée par Stéphane Hessel en 1962, agit pour l’insertion des publics fragilisés à travers le logement, l’hébergement, l’accompagnement social, la formation et l’accueil en établissement médicalisé.

Dans un souci constant d’amélioration (certification ISO 9001 et OHSAS, norme Santé et sécurité au travail) et d’adaptation aux besoins de la société, Coallia intervient aux côtés des pouvoirs publics et des collectivités territoriales.
Sa forte croissance, en particulier dans le secteur médico-social, amène Coallia à recruter en continu.

Pour mieux nous connaître n’hésitez pas à visiter notre site : http://www.coallia.org et à nous suivre sur Facebook.

Description du poste :

En charge d’une équipe de 2 à 3 personnes, vous définissez leurs missions et leurs plannings.
Vous mettez en place, suivez les tableaux de bord et rendez compte de l’activité du pôle au responsable du service juridique.
Vous travaillez en étroite collaboration avec le pôle contentieux avec pour objectif de réduire les coûts de procédures supportés par COALLIA et les résidents, de pérenniser le retour au paiement et de guider les opérationnels dans leurs actions analyser les besoins de leurs équipes et proposer des solutions en vue de pour assurer une action commune en vue de la réduction des impayés et du respect des règles de vie commune.
Vous collaborez, notamment, avec les Directeurs d’Unités Territoriales pour l’amélioration de la relation entre COALLIA et ses usagers. Vous participez ainsi à l’élaboration des stratégies et axes d’action du service juridique.

Profil recherché :

Vous justifiez impérativement d’une formation supérieure (Bac+3/4) et d’une solide expérience dans la médiation et plus précisément dans le domaine de l’hébergement social accompagné et médicosocial.
La connaissance des problématiques liées à l’hébergement dans les foyers de travailleurs migrants et résidences sociales issues du PTFTM serait un plus.
Vous êtes à l’écoute, doté d’une forte capacité d’analyse et d’une grande force de proposition. » (Extrait de cadres.apec.fr du 8/08/2016)

En savoir plus sur https://cadres.apec.fr/offres-emploi-cadres/0_0_0_161695258W__________offre-d-emploi-responsable-de-pole-mediation-h-f.html?numIdOffre=161695258W&selectedElement=8&sortsType=DATE&sortsDirection=DESCENDING&nbParPage=20&typeAffichage=detaille&page=0&motsCles=responsable-paie&xtmc=responsable_paie&xtnp=1&xtcr=9&retour=%2Fliste-offres-emploi-cadres%2F8_____________offre-d-emploi.html%3FmotsCles%3Dresponsable-paie

Togo : Des soldats de neuf pays africains en formation sur les techniques de médiation et de protection des civils à Lomé


Mali Actu

« Des soldats de la paix de neuf pays africains sont en formation depuis lundi sur les techniques de communication, de négociation, de médiation et de protection des civils au Centre d’entrainement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP) à Lomé.

Cette formation en résolution non violente des conflits assurée par l’Institut américain pour la paix (AIP) s’inscrit dans le cadre du programme du département d’Etat américain dénommé Africa Contingency Operations Training and Assistance (ACOTA).

La coordinatrice de l’AIP, Dr Illana Lancaster a confié qu’avec le programme ACOTA, son personnel travaille pour l’organisation de ces genres de formation régionale pour donner aux soldats de la paix des techniques nécessaires.

Le représentant du chef d’état-major général des Force armée togolaise (FAT), le colonel Tchédré Gado, a déclaré qu’il s’agit de « trouver des moyens efficaces pour faire asseoir une paix durable gage de tout développement ». (Extrait maliactu.net du 9/08/2016)

En savoir plus sur http://maliactu.net/des-soldats-de-neuf-pays-africains-en-formation-sur-les-techniques-de-mediation-et-de-protection-des-civils-a-lome/